Don et contre-don pour la constitution d’un patrimoine de la rencontre

Bonnie Tchien Hwen Ying

Artiste, performeuse

Disciplines de recherche : Anthropologie, Sociologie, Science des usages

Mots-clés : Don, contre-don, sociabilité

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Se sentir dans une volonté de partage et créer des temps de partage en faisant le don d’un temps de découverte de savoirs emblématiques des cultures du monde comme prétexte de rencontre
L’art peut donner sans attendre de retour et reconfigurer les modalités de relation et les fondations même du patrimoine et de l’héritage.
Donner sans retour
Le don et le contre don indirect
Permettre l’échange des cultures par la découverte et l’échange des savoir-faire et des savoir-vivre.
Offrir à d’autres des opportunités de se réaliser en rendant une part de la liberté octroyée à soi-même de créer sans entrave.
Laisser, transmettre, transformer le patrimoine des uns pour créer un patrimoine de tous. Savoir-donner, savoir-recevoir et savoir-rendre par équivalence symbolique.
Se mettre en disponibilité pour l’autre, c’est se donner soi-même au delà du don matériel.

Transmission
Connaissance
Culture

Échange des cultures marocaine et chinoise autour du thé pour provoquer une volonté de partage permettant de
pratiquer le don d’être à être avec pour médium un éléments et des usages de cultures éloignées.
Créer des temps de partage en faisant le don d’un savoir contre un autre savoir issu d’une autre culture que la sienne.
Permettre la découverte et l’échange des cultures du monde grâce à l’art, sans attendre de retour afin de reconfigurer les modalités de relation humaine et penser une économie des savoir-faire, vivre et donner en acte.
Donner sans retour. Le don, et le contre-don qui n’a pas vocation à retourner à celui qui a donné, permet d’établir un contrat à l’échelle d’une vie, de s’engager à son tour à provoquer des rencontres comme un don de soi et de son savoir, de culture à culture, d’être à être…

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Travaillant sur le double culturel, identitaire et imaginaire, Bonnie Tchien Hwen Ying s’inspire de la culture asiatique dont elle retient les traditions séculaires issue du Taï-Chi, des Arts Martiaux, des danses traditionnelles qu’elle re-interprète sur un mode contemporain.
Convoquant costumes revisités, maquillages réinterprétés, accessoires magnifiés lors de performances, Bonnie Tchien Hwen Ying réinvestit l’Histoire, les figures symboliques en mêlant les cultures d’Asie et d’Europe, les traditions populaires qui sont autant de mises en scène que de temps de rencontres où la part de soi et le don sont rejoués.

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Artiste, performeuse, Bonnie Tchien Hwen Ying travaille sur l’éthique et l’esthétique du don et sa mise en scène lors de rencontres qu’elle organisent sous la forme de performances ludiques, intrigantes et participatives. Elle s’investit dans un lieu culturel à Paris, Rue Française, dont elle reimagine le cadre en fonction des rencontres et de ses recherches. En configurant un centre d’art en zone rurale, elle fonde BOUCHERIE Centre d’Art Performatif à Migné où l’art et les savoir-faire locaux sont mis à contribution pour l’identification de nouvelles formes d’interaction et de production transdisciplinaires.
http://www.bonnietchienhwenying.com/